Pour éviter l’étalement urbain, par exemple, il est possible de construire en hauteur : « A Toulouse, nous allons construire un hôtel surélevé avec des activités connexes à l'hôtel sur les premiers niveaux », indique Olivier Austry, directeur du pôle immobilier d'entreprise de Carrère.

 

De même pour réduire les consommations d’énergie, certains bâtiments utilisent des matériaux biosourcés tels que le bois ou les fibres végétales pour l’isolation. L’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des locaux d’activité permet également aux bâtiments de produire l’énergie qu’ils consomment.

 

Enfin des promoteurs misent sur l’architecture bois, qui offre la possibilité de préfabriquer les éléments en usine et donc de limiter d’autant les risques de malfaçons sur les façades.

 

 

Si aujourd’hui les professionnels incluent l’aspect écologique dans la réalisation des bâtiments, il reste à en optimiser l’usage. Les objectifs de bas carbone ne seront atteignables qu’avec l’aide d’outils digitaux permettant une gestion au plus juste des besoins en temps réel. Cette digitalisation concerne toutes les parties, bailleurs et locataires. « Le challenge des prochaines années sera de définir la répartition des responsabilités entre les deux parties. Qui va payer et/ou faire quoi ? », note Ludovic Chambe, directeur de l'environnement chez CBRE. 

 

Il faudra surtout s’assurer que les équipements mis en place par le constructeur sont utilisés au mieux par les utilisateurs du bâtiment. Un nouveau métier : manager énergie, qui aura en charge la performance énergétique du bâtiment est en train d’apparaître.