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14 déc. 2021
La montagne, un investissement plus risqué
La crise sanitaire et le changement climatique pèsent sur le marché immobilier de montagne.
Une demande qui se maintient
Les biens immobiliers situés à la montagne ne connaissent pas la crise, c’est du moins la conclusion que l’on peut tirer en analysant le marché actuellement. Dans plusieurs stations des Alpes les prix augmentent (+4% en Savoie en moyenne, et même +8% à Megève ou Méribel). La recherche se fait sur des résidences secondaires, louées lors de l’absence des propriétaires.
Mais la neige disparaît
Les prix varient beaucoup entre les biens au pied des pistes et ceux plus éloignés. De même, les investisseurs se portent sur des régions ouvertes toute l’année. La fermeture des pistes durant la saison 2020-2021 a moins impacté la rentabilité de ses biens avec des taux d’occupation avoisinant les 90%. D’autant que la période d’enneigement se réduit. Elle est passée de 34 à 22 jours selon le CNRS.
Ainsi les stations des petits massifs sont menacées, la viabilité d’une station nécessitant une durée d’ouverture de 100 jours minimum.
Ainsi les stations des petits massifs sont menacées, la viabilité d’une station nécessitant une durée d’ouverture de 100 jours minimum.
La mutation des stations de montagne
Dans ce contexte, les stations développent des activités d’été, d’autant que le tourisme y croît durant la période estivale. Mais les résidences touristiques restent cependant risquées.
La crise sanitaire a conduit les exploitants à négocier des baisses de loyers. Ainsi selon Cerenicimo, les investisseurs à la montagne ont perçu de 60 à 70 % des loyers qu’ils auraient dû obtenir. La situation offre cependant des opportunités, la crise ayant fait chuter les prix dans le neuf comme sur le marché secondaire.
Il faut donc miser sur des stations qui se transforment. Nouvelles infrastructures, agrandissement du domaine skiable… sont autant de signes à étudier. Chamrousse par exemple va devenir une station « verte », qui pourra piloter la consommation d’énergie de la ville à partir de capteurs sur les infrastructures.
Source : lemonde.fr / Reproduction interdite
Crédit photo : Canva
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