Comprendre l'immobilier

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20 jan. 2022
Les prix de l’immobilier explosent… dans le métavers
Le métavers, un véritable monde parallèle en réalité virtuelle, concentre tous les fantasmes pour le commerce de demain. Les entreprises ne s’y trompent pas et les acquisitions de terrains virtuels montrent que l’immobilier a déjà de beaux jours devant lui.

Ainsi, un terrain virtuel dans le monde 3D de Decentraland a été vendu plus de 2 millions de dollars et un centre commercial de Republic Realm dans le métavers The Sandbox a été acquis pour plus de 4,8 millions de dollars. On le voit, la spéculation va déjà bon train, et cela grâce aux NFT (non-fungible tokens), autre grande innovation du moment, des fichiers numériques uniques assortis d’un certificat d’authenticité numérique validé en blockchain. 

NFT et cryptomonnaies 

"Sur les métavers, on crée un cadastre pour que les terres soient possédées en NFT- la blockchain garantit alors la propriété et l’unicité de cet actif digital- par des personnes identifiées, par des marques, des entreprises. C'est aussi une révolution pour le commerce (on peut même se demander si on ne passera pas du e-commerce au v-commerce) et pour les médias", explique Bilal El Alamy, président de Equisafe et directeur de Dogami, un jeu en réalité virtuelle qui vient de lever 6 millions de dollars. 

La plate-forme Decentraland permet par exemple d’enchérir, acheter et échanger des terrains en NFT. Des parcelles qui peuvent se revendre sur des plateformes de vente de NFT  comme Opensea. Parmi les terrains de Decentraland récemment vendus, on peut trouver des parcelles avec des offres à 12 960 dollars (ou plutôt 4 500 mana, une cryptomonnaie) ou 12 125 dollars (3,75 weth).  

Spéculations réelles dans un monde virtuel 

Or, quel est l’intérêt de l’immobilier virtuel ? Si on en est encore aux balbutiements, l’intérêt devrait devenir bien réel, au-delà de se construire une maison virtuelle comme dans les Sims.  "On profite d'emplacements pour y mettre des publicités. Alors que les usages des consommateurs ont changé, une publicité dans un métavers, c'est un peu comme quand vous regardez la télévision", expliquait fin décembre Christophe Capelli, PDG de (bien réel) Capelli. "Toutes les marques vont créer des boutiques virtuelles et les parcelles voisines de grandes enseignes vont prendre de la valeur". Il s’agira aussi de revendre cette parcelle pour investir à nouveau, récupérer sa mise voire faire une plus-value… Mais sans garantie. 

Source : BFM TV.com/Reproduction interdite 

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