Comprendre l'immobilier
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11 fév. 2022
L’immobilier de montagne au sommet
Le marché de l’immobilier de montagne est en surchauffe depuis des mois, avec un appétit des acheteurs en quête de grands espaces qui ne se dément pas : le coût du mètre carré s’est envolé de 9,7 % dans les Alpes du Nord, 7 % dans celles du Sud et 4,1 % dans les Pyrénées.
D’après la FNAIM, il faudra compter 12 à 13 000 euros/m² à Val d’Isère, près de 10 000 euros à Courchevel et près de 8 000 euros à Avoriaz ou Tignes. Le segment de luxe se porte tout aussi bien, en dépit de l’absence de retour des clients étrangers ; même les stations de plus basse altitude ont trouvé leur public, le Covid ayant augmenté l’attrait des stations villages, moins chères et offrant des alternatives au tout-ski.
L’écart de prix entre petits studios et grands appartements va facilement du simple au double ; les appartements familiaux drainent l’essentiel de la demande, puisqu’avec le télétravail, ils sont voués à être occupés en-dehors de l’hiver. En dépit de cela, les biens ne restent guère longtemps en vente, même si le marché est mauvais élève sur la question de la rénovation des immeubles, d’autant plus qu’elle est essentielle à la montagne où les dépenses de chauffage sont fortes. Même les logements meublés, pratiquement dédaignés il y a quelques mois, retrouvent de l’attrait et sont de mieux en mieux loués. De plus en plus d’acquéreurs à la montagne souhaitent louer quand ils achètent, d’autant que les rendements se font de plus en plus intéressants.
Source : Le Figaro/reproduction interdite
Source : Le Figaro/reproduction interdite