Les citoyens sont massivement d’accord pour rendre les quartiers plus autonomes, mieux desservis par les transports et disposant de commerces de proximité : 92 % des votants sont en faveur de la végétalisation, plus précisément pour « planter des arbres pour garantir un minimum d’espace libre et naturel (protection contre la pollution, le bruit et les canicules) ». Les actions à mener divise davantage : « Enfouir les bâtiments et les infrastructures dans des forêts urbaines avec des végétaux proliférants, filtrants, absorbants » est une proposition qui ne rapporte que 49 % des votes. 

Les mesures contraignantes peu plébiscitées 

De même, sur l’étalement urbain, « privilégier des petits immeubles de 3 ou 4 étages, au lieu des maisons individuelles gaspilleuses de terres agricoles », à l’instar de la ministre Emmanuelle Wargon, récolte 46 % votes défavorables contre 40 % favorables. 79 % des votants demandent plus de beauté dans les villes et les constructions. Sur la question de la rénovation, 71 % des participants se prononce en faveur du réemploi de matériaux issus de déconstructions par les assurances. Les votants ne sont guère en faveur de mesures contraignantes pour les particuliers, à l’instar du « malus à la vente pour les logements mal isolés » ou « des consignes de températures de climatisation et de chauffage minimales et maximales ». Enfin, 72 % des votants sont pour « obliger les personnes en logements sociaux n’ayant plus de raison d’y être de les quitter pour libérer la place à plus démuni qu’eux ». 

Source : Le Figaro / Reproduction interdite