Si de l’aveu même de Xavier Lépine, le fameux « choc d’offre » n’a pas eu lieu, le président sortant veut « produire du logement là où on en a besoin », surtout 125 000 logements sociaux par an durant le prochain quinquennat (contre 95 000 lancés en 2021) vilipendant un acte de construire trop complexe car mobilisant trop d’acteurs ; plutôt que de le laisser aux maires, les intercommunalités bénéficieraient d’une compétence renforcée pour accorder les autorisations de construire, même si un tel projet fera l’objet d’un contrat de confiance avec l’Etat voire d’une loi. Le gouvernement souhaite également faciliter la construction de logements à loyer intermédiaire. 

Des mesures déjà évoquées en 2017 

La mesure la plus concrète est de créer une caution publique pour prendre en charge les impayés de loyer, destinée aux locataires du privé : quant à savoir s’il s’agit de généraliser la garantie Visale, cela reste flou. L’équipe de campagne est en revanche muette sur l’offre de logements à loyer faible pour les demandeurs de logements sociaux ou l’aide à l’accession à la propriété, même si le recours au bail réel solidaire et au prêt à taux zéro avec un nouveau zonage sont à nouveau au programme, comme en 2017.  

Source : Le Monde / Reproduction interdite