Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
En effet, si les valeurs locatives seront revalorisées de 3,4 %, comme l’a annoncé la Direction générale des finances publiques, rien n’interdit les villes ou les départements d’imposer une hausse plus importante ; en 2021, où l’augmentation de la taxe foncière avait été de 0,2 %, 34 grandes villes sur 50 l’avaient fait, relève l’UNPI. « Actuellement, la taxe foncière peut représenter jusqu'à deux mois de crédit », prévient Maël Bernier, de Meilleurtaux, qui conseille aux futurs acheteurs de tenir compte du poids croissant de la taxe foncière avant d'acheter.
Des acheteurs contraints de renoncer à leurs projets
Ainsi, à Angers, elle pesait 1,5 mois de crédit immobilier (1 495 euros par an) dans le cas d’un achat d’un bien de 70 m² financé sur 20 ans à 1,1 %, avant la hausse des taux de crédit, soit 125 euros de plus par mois ; idem à Dijon (+119 euros), à Reims ou au Mans (+98 euros), ainsi qu’à Paris (+62 euros), Lille (+72 euros) ou Lyon (+74 euros), où la taxe foncière est moins élevée mais les prix immobiliers plus importants que dans les villes moyennes. Cette hausse de la taxe foncière s’ajoute à celles de l'énergie et des carburants. Si la demande de crédits reste forte, le nombre de dossiers non finançables devraient lui aussi grimper avec la hausse des taux.
Source : Le Figaro / Reproduction interdite