Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
En Ile-de-France, la part est de 0,7 % et de 1,6 % dans les Alpes, en baisse annuelle de 0,2 %, tandis qu’en Provence/Côte d’Azur/Corse, territoire très recherché, la proportion baisse de 3,8 % à 3,1 % en un an. Sur la période 2010-2020, les étrangers représentent 8 à 10 % des acquéreurs en Dordogne, en Creuse, dans les Alpes-Maritimes et en Haute-Savoie. Les Britanniques représentent 22 % du secteur en 2020, même si leur nombre a baissé sensiblement depuis le Brexit ; les Belges suivent, à 20 %, ainsi que les Allemands à 19 %, gagnant un point. Le profil de l’acheteur étranger est une personne âgée de 50 à 59 ans (32 %), cadre supérieur (33 %) et qui conserve ses biens au moins 15 ans (44 %).
Des prix et des surfaces qui augmentent
Les prix moyens des logements anciens achetés par les étrangers augmentent de 2 à 5 % en Ile-de-France, dans le Massif central et le Sud-Ouest, comme pour les Français résidents, tandis que la hausse est de 11 à 13 % dans le Nord-Est, le littoral ouest, les Alpes et la zone Provence/Côte d’Azur/Corse. La surface médiane a également augmenté sur 10 ans, passant de 77 à 95 m² (contre 2 m² supplémentaires pour les Français) : mais cette hausse est à rapprocher de l’évolution de la localisation des biens achetés. « En effet, si en province, 48 % des achats des étrangers non-résidents étaient effectués dans les "pôles urbains" en 2010, la proportion est descendue à 38 % en 2019 et 36 % en 2020 », expliquent les Notaires de France. L’augmentation se constate également en Ile-de-France, passant de 46 à 60 m² en 10 ans, davantage en petite et en grande couronne.
Source : Le Progrès / Reproduction interdite