Les maisons énergivores sont également de plus en plus représentées parmi les annonces, leur part passant de 11,4 % en 2019 à 14 % en 2021. Les appartements classés F ou G ont vu leur nombre de mises en vente augmenter de 8 % en un an, contre 3,5 % pour les logements les mieux notés ; les maisons, elles, s’envolent de 7,4 % sur un an, alors que la tendance est au repli, de -10,4 %, pour les maisons mieux notées.  

Une moins-value de taille pour les passoires thermiques 

De fait, si les biens classés G seront interdits à la location dès 2025 et ceux classés F dès 2028, il faut rappeler qu’une mauvaise note au DPE est synonyme de dépréciation de valeur d’un logement : un bien énergivore voit son prix de vente minoré de 6,7 % par rapport à un bien mieux classé ; la décoe atteint 13 % pour les appartements et 17 % pour les maisons. De même, la hausse des prix pour les biens énergivores fut de 2 % seulement en 2021, contre 5,7 % pour les biens mieux notés. 

Source : Le Dauphiné / Reproduction interdite