Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
MeilleursAgents chiffre ainsi la hausse à 0,3 % pour le mois d’avril sur l’Hexagone, tandis que les prix s’érodent à Paris de 0,2 % ce mois-là, atteignant -3,1 % sur un an glissant. Selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de la start-up, ce paradoxe s’explique par le pouvoir d’achat, puisque le mètre carré parisien se vend toujours au-dessus de 10 000 euros, tandis que Lyon, deuxième sur le podium, affiche des prix deux fois moins élevés. « Dès lors, les budgets les plus serrés, particulièrement les primo-accédants touchés par les restrictions d'accès au crédit, vont un peu plus loin pour se loger. Les prix des grands appartements (trois pièces et plus) restent stables sur un an, précise Thomas Lefebvre. La baisse est aussi ciblée sur les logements les plus énergivores. Comme les délais de vente se sont allongés à plus de 60 jours versus 40 jours avant la crise Covid, les acheteurs prennent la main. Ils négocient davantage et chaque défaut d'un bien constitue désormais un argument pour faire baisser l'évaluation ». Enfin, la baisse épargne les produits de luxe et les familles qui le peuvent demeurent à Paris intra-muros.