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12 mai 2022
Les zones où investir pour les Jeux Olympiques de Paris 2024
Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont déjà à l’horizon et que les mises en service des gares du Grand Paris Express se multiplient, les opportunités d’investissement se multiplient dans les communes franciliennes.
Même si les lignes 16 et 17 ne seront mises en services qu’en 2026, les Notaires de Paris ont déjà réalisé une étude sur les marchés immobiliers situés dans un rayon de 800 mètres autour des futures stations, et dans un périmètre plus large, de 800 à 1 500 mètres : si ces infrastructures n’ont « pour l’instant aucun impact sur le prix des logements anciens, la restructuration urbaine étant progressive, elle s'accompagne de nuisances différant probablement le phénomène de valorisation ».
La Seine-Saint-Denis en 1ère ligne
Les villes qui accueilleront des épreuves des JO et qui seront desservies par le Grand Paris Express ont des parcours disparates : Saint-Denis, qui accueillera en plus du Stade de France, le futur centre aquatique et le village olympique, devenant hub majeur du Grand Paris Express, a bénéficié d’un doublement des prix, avec un afflux notable d’investisseurs attirés par des valeurs attractives pour une commune limitrophe de Paris, friands de logements anciens avec travaux ». Selon la FNAIM du Grand Paris, les stations « Plaine Stade de France » et « Saint-Denis Pleyel » ont vu leurs prix augmenter respectivement de 12,6 et 11 % en un an. Des hausses sont aussi constatées dans les communes limitrophes, Pantin, Saint-Ouen et Aubervilliers, cette dernière avec un mètre carré à 4 200 euros dans certains secteurs (+20 % en 2 ans). A La Courneuve et au Bourget, les valeurs ont augmenté de 9 % et 15,5 % en cinq ans. Il faut cependant rappeler que les entités séquano-dionysiennes Plaine Commune et Est Ensemble appliquent l’encadrement des loyers, soit 18 communes.
Nanterre, qui accueillera également plusieurs disciplines et de nouvelles stations, a vu ses prix augmenter de 13,1 % en 3 ans et de 19,5 % en 5 ans ; Boulogne-Billancourt, Colombes et Versailles, avec leurs prix déjà élevés, devraient moins bénéficier du double effet. La capitale, même si les niveaux sont déjà élevés, devrait bénéficier du retour de la clientèle étrangère fortunée, choisissant d’investir dans des biens de standing afin de profiter des Jeux : le City Index de BARNES classe Paris dans le Top 5 des villes les plus appréciées par les grandes fortunes, toujours « bon marché » par rapport à Londres, New York ou Tokyo.
Source : Les Echos / Reproduction interdite