Comprendre l'immobilier
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Les acquéreurs, venus parfois de Paris, Lyon ou de l’étranger, ont du mal à être satisfaits par une offre réduite : cependant, le marché de l’existant se porte bien, avec une hausse des reventes de 16 % au premier trimestre 2022 et de plus de 22 % sur quatre trimestres consécutifs. Mais si les biens se vendent vite, le stock se réduit et les propriétaires peuvent augmenter les prix : le mètre carré atteint 4 470 euros à Nice, en faisant la quatrième ville la plus chère de France, derrière Paris (10 728 euros/m²), Lyon (5 024 euros/m²) et Bordeaux (4 773 euros/m²). La hausse y est cependant contrôlée, par rapport à Reims (+11,4 %), Montpellier (+9,2 %) ou Marseille (7,6 %).
7 000 logements de plus pour satisfaire les besoins
Selon la profession, il manque 7 000 logements pour satisfaire les besoins des acquéreurs sur le territoire niçois : ce manque s’explique par la crise sanitaire, la guerre en Ukraine et la difficulté à déposer des permis de construire : « Sur le territoire niçois, il y a eu une baisse des autorisations de 10%", estime Marc Raspor, président de la Fédération des promoteurs immobiliers de la Côte d’Azur et de la Corse ; le nombre de logements neufs baisse dans les Alpes-Maritimes à 2 200 lots, avec un délai d’écoulement de cinq mois, le plus bas depuis 10 ans, avec un prix de 5 955 euros/m².
Source : Nice Matin / Reproduction interdite