Les revenus locatifs devraient ainsi continuer de grimper d’année en année, puisque l’IRL est calculé à partir de la moyenne, sur les 12 derniers mois, de l’évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers, soit +4,8 % en avril sur un an selon l’Insee et, d’après les prévisions, +5,4 % en juin, sur un an.  

Des hausses dans les plus grandes villes de France 

De fait, d’après Locservice, le loyer moyen, charges comprises, a fortement grimpé en un an dans les 20 plus grandes villes de France ; et même au-delà de l’inflation à Angers, Nîmes, Rennes, Nantes, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Montpellier et Grenoble, notamment en raison de la hausse des charges : à Angers, ainsi, la hausse atteint 9,24 % en un an ; 7 % à Rennes et Nantes. Autant de facteurs qui, avec l’encadrement des loyers et la réforme du DPE, poussent les propriétaires à vendre. 
Les seuls cas où la hausse peut être supérieure à l’IRL sont ceux où le loyer a été sous-évalué ou si le bailleur a réalisé des travaux d’amélioration ou d’embellissement du logement ; dans tous les cas, la hausse devra respecter l’encadrement des loyers – si la commune l’impose – et ne pas dépasser le loyer majoré fixé par la préfecture (qui dépend de la localisation, du nombre de pièces, de l’année de construction et si le logement est meublé ou non). 

Source : Le Figaro / Reproduction interdite