En effet, la crise sanitaire et surtout le vieillissement de la population ont prouvé la résilience et le poids du secteur, laissant ouverts les dossiers d’investissements : en effet, ces actifs offrent à leurs propriétaires une certaine sécurité en matière de revenus, avec des baux longs de 12 ans en moyenne et des rendements de l’ordre de 4 % pour les Ehpad en régions, 4,7 % pour les cliniques de médecine, chirurgie et obstétrique et entre 4,25 et 4,5 % pour les cliniques psychiatriques et cliniques de soins, de suite et de réadaptation.  

Un secteur très diversifié 

En 2021, le secteur hospitalier a concentré 57 % du volume des transactions et les Ehpad 43 %, avec un marché dominé par Primonial REIM, Icade Santé, Euryale, BNP Paribas et Cofinimmo ; d’autres actifs de ce type sont aussi concernés, à l’instar de La Française Real Estate Managers, qui se positionne sur l’immobilier médical de cœur de ville (maisons médicales, laboratoires d’analyse, cliniques dentaires, etc.). Ainsi, de 120 à 130 millions d’euros ont été investis l’an dernier dans les cabinets médicaux interdisciplinaires. De même, Novaxia et Oxford Properties se sont alliés pour investir 1 milliard d’euros dans des bâtiments vacants pour les transformer en laboratoires de recherche dans les sciences de la vie, incubateurs de start-up ou centres de production de médicaments. 

Source : Les Echos / Reproduction interdite