Cette mesure permettrait de préserver le pouvoir d’achat des 40 % de locataires que compte l’Hexagone, déjà frappés par la hausse des prix de l’essence ou de la nourriture, mais aussi pour éviter une hausse mécanique des APL : en cas de hausse de 4 à 5 %, cela pourrait en effet représenter un surcoût de 750 millions à 1 milliard d’euros pour l’Etat. 

Une décision après les législatives ? 

Les associations de défense des consommateurs, comme la CLCV, réclament un gel de 12 mois des loyers, tandis que les gestionnaires du parc HLM public réclament, comme pour le bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité, de voir le manque à gagner être compensé par l’Etat. Cependant, les propriétaires privés risquent de grogner, d’autant qu’ils subissent également la hausse des prix, même s’ils sont moins fragiles que les ménages locataires… Bref, le dossier attendra sans doute jusqu’aux législatives. 

Source : RTL / Reproduction interdite