Un patrimoine plantureux comme souveraine…  

Créé en 1760, le Crown Estate, valorisé à 15,2 milliards de livres, a généré en 2020 près de 500 millions de livres de revenus et 270 millions de profit : seuls 15 % de cette somme reviennent au souverain chaque année pour financer ses activités officielles et la maintenance des propriétés occupées par la famille royale. Le reste est reversé au Trésor : sur la décennie passée, cela a représenté une manne de 3 milliards de livres pour Londres.  
La reine peut également compter sur le Duchy of Lancaster (577 millions) et le prince de Galles sur le Duchy of Cornwall (959 millions), qui ont généré chacun 20 millions de livres par an, sur lesquels les Windsor paient volontairement des impôts sur le revenu. Le palais de Buckingham et celui de Kensington sont détenus par la reine en sa qualité de souveraine, tout comme la Royal Collection, une organisation à but non lucratif qui possède les joyaux de la Couronne, de nombreuses œuvres d’art ou des palais ouverts au public comme celui de Windsor.   

…et une « petite » fortune comme personne  

Les biens personnels de la Reine comptent le château de Balmoral, une collection de timbres estimée à 75 millions d’euros, son écurie d’étalons valorisés à 10 millions ; de sa mère, elle a également hérité d’un portefeuille de 130 millions de livres et d’investissements financiers d’environ 85 millions, gérés par Coutts ; estimé à 500 millions de dollars d’actifs pour Bloomberg, le patrimoine personnel d’Elizabeth II fait pâle figure. A titre de comparaison, la fortune de J. K. Rowling, l’auteure de Harry Potter, est estimée à plus de 1 milliard…  

Source : Les Echos / Reproduction interdite