Si le marché parisien retrouve des couleurs, ce n’est pas le cas pour certains biens, à l’instar des petites surfaces, où les marges de négociation demeurent très importantes, surtout auprès de vendeurs un peu gourmands. On peut pointer les conséquences de la loi Climat et Résilience, qui vient limiter la mise en location des passoires thermiques, ou encore l’encadrement des loyers ? Cependant, si le nombre d’annonces augmente en Ile-de-France, le recours aux agences immobilières a baissé, alors que le printemps est habituellement une période faste pour l’immobilier : c’est la fin de la tendance record observée en 2021. 

La petite couronne baisse, la grande poursuit son ascension 

La situation est tout autre en petite couronne, notamment dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, qui semble connaître le même phénomène de report que Paris. Si les ventes de maisons avaient explosé dans les Hauts-de-Seine ces dernières années, depuis février 2022, elles commencent à ralentir, ce qui était déjà le cas pour les appartements depuis novembre 2021. Les prix des maisons y ont diminué de 0,5 % ces derniers mois et de 0,6 % pour les appartements. Idem dans le Val-de-Marne, où les prix baissent de 0,2 %. A titre de comparaison, les prix augmentent de 2,2 % en Seine-Saint-Denis, 2,6 % dans les Yvelines, 3,9 % dans l’Essonne, 5,2 % en Seine-et-Marne et 6,5 % dans le Val d’Oise. 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite