Le fioul est aujourd’hui la 3e énergie de chauffage en France, derrière le gaz et l’électricité. Mais ce dérivé de pétrole est particulièrement polluant, et dépend d’une situation géopolitique complexe. Concerné comme les autres hydrocarbures par la guerre en Ukraine, son prix a augmenté de 84% depuis un an, et il ne bénéficie pas du « bouclier énergétique » gouvernemental.  

Des exceptions rares et des aides publiques insuffisantes  

Dans de rares cas, il est toujours possible d’installer lesdites chaudières : être dans l’impossibilité technique de s’en passer. Cela concerne par exemple les lieux très reculés, tels que la haute montagne, qui ne sont raccordés ni au gaz ni à l’électricité. Ainsi, pour l’immense majorité des logements, il faut aujourd’hui trouver des solutions alternatives. Les choix auxquels les ménages recourent le plus sont les chaudières à granulés et les pompes à chaleur, mais ce changement a un coût. Pour une maison de 90 m², la facture totale représente ainsi entre 10 000 et 15 000€ et les différentes aides publiques, dont en premier lieu Ma Prime Renov’, ne peuvent pas couvrir l’intégralité. Pour les ménages les plus modestes, le reste à charge sera malgré tout de plusieurs milliers d’euros.  

Source : Le Figaro Immobilier / reproduction interdite