Comprendre l'immobilier

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29 juil. 2022
La taxe d’habitation sur les résidences secondaires s’envole dans de nombreuses villes
Alors que la taxe d’habitation sur les résidences principales sera intégralement supprimée l’an prochain, de nombreuses communes s’appuient sur son second volet, qui touche les résidences secondaires, pour boucler leurs budgets. La loi permet de surtaxer celles-ci jusqu’à 60% par rapport au calcul original de la taxe d’habitation, et ce plafond sera atteint par de nombreuses municipalités.

De grandes villes comme Bordeaux ou Lyon, ainsi que des villes plus tournées vers le tourisme telles que Biarritz ou St-Jean-de-Luz, appliqueront cette année cette surtaxe au maximum. En moyenne, la surtaxe avait couté près de 250€ aux propriétaires en 2020, et ce chiffre devrait encore augmenter cette année.  

Un avantage comparatif pour certaines villes ? 

Alors que les taxes s’envolent dans de nombreuses communes, d’autres continuent d’appliquer un taux raisonnable, voire pour certaines de ne pas appliquer la surtaxe possible. Ouistreham (14), Saint-Pée-sur-Nivelle (64) ou encore Carry-le-Rouet (13) sont ainsi parmi les communes où la taxe d’habitation est la plus basse. « Ce sont des villes avec une bonne qualité de vie et de gros potentiels. Ce sont des pépites touristiques et l’enjeu, pour elles, est de rester attractives quand d’autres sont déjà très à la mode et prises d’assaut. » analyse un spécialiste du secteur. Pour autant, si elles représentent aujourd’hui des bonnes affaires en matière fiscale, rien ne dit que ces communes ne rejoindront pas celles qui appliquent la surtaxe d’ici quelques années. 

 

Source : Le Parisien / reproduction interdite 

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