Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Indexé non pas directement sur l’inflation, mais sur les « taux swaps », contrats d’échanges de taux d’intérêt, et réévalué au mieux une fois par an, le taux du PEL a mis plus longtemps à voir les effets de la conjoncture économique. Alors qu’il restait désespérément collé au taux plancher de 1 % depuis plusieurs années, il devrait passer à 1,75 % au 1er janvier prochain. Soit 1,23 % net. Cette hausse, attendue, ne conduira ainsi pas le PEL à redevenir plus intéressant que le Livret A, son seul avantage résidant dans un plafond de versement 3 fois plus élevé.
Une hausse pas si favorable pour les épargnants
Contrairement aux livrets réglementés, le taux d’un PEL est fixé au moment de son ouverture. Les épargnants en possédant déjà un ne bénéficieront donc pas de cette hausse. Pour les nouveaux, qui ouvriront un plan en 2023, cette – petite – hausse des taux est une bonne nouvelle. Mais elle entraîne mécaniquement une hausse du taux du prêt plan d’épargne logement, égal à la rémunération de l’épargne augmentée de 1,2 point. C’est-à-dire a près de 3 %, un taux qui ne sera plus si attirant pour les ménages souhaitant accéder à la propriété, comme prévu à l’origine.
Source : les Echos / reproduction interdite