Une hausse forte mais un rendement réel toujours très négatif 

Même mesurée, cette hausse rend d’ores-et-déjà le placement préféré des Français beaucoup plus attractif. En février, le doublement du taux (de 0,5 à 1%) avait entrainé une hausse des dépôts, et les professionnels s’attendent à une réaction identique des ménages dans les semaines à venir. L’encours du Livret A, déjà à un niveau record, s’élève à près de 360 milliards d’euros. Et il faut ajouter à cela les autres livrets règlementés, le LDDS, qui bénéficie d’un taux identique à celui du Livret A, et le Livret d’Epargne Populaire, réservé aux foyers peu imposables, dont le taux a été plus que doublé pour atteindre 4,6%.  

Des livrets règlementés plus intéressants que d’autres placements 

A l’exception de l’immobilier, valeur refuge mais au coût d’entrée élevé et à la liquidité quasi nulle, les placements risqués font souvent moins bien que ces 2%. En effet, non seulement le fond en euros reste bas, mais les actions et obligations ont plongé ces derniers mois, dans un contexte économique incertain. Et les banques, prudentes, ne comptent pas répercuter la hausse des taux sur les livrets bancaires dont le taux est libre. Alors qu’à peine un Livret A sur sept est proche du plafond (22.950€), et que seul un Français sur 3 éligible au LEP en possède un, les arbitrages en faveur de ces livrets réglementés devraient s’envoler dans les prochains mois.  

Source : Le Figaro / reproduction interdite