D’ailleurs, selon la Banque de France, les crédits accordés aux particuliers augmentent : +6,2 % en juin par rapport à l’année dernière. Pour le mois de juillet, la hausse des crédits est estimée à 6,5 %.

 

Si la situation incite à l’emprunt, les Français demeurent tout de même prudents. Selon un sondage Ifop pour CAFPI, 79 % des Français jugent que « nous sommes encore en pleine crise », 66 % sont inquiets des effets de l’inflation sur l’accès au crédit et 57 % estiment que le niveau d’inflation peut retarder un projet d’achat. 

Certains emprunteurs hésitent d’ailleurs avant de se lancer, espérant une chute des prix de l’immobilier.  Pourtant, avec le rehaussement des taux directeurs de la BCE et une inflation qui pourrait atteindre rapidement son pic, l’activité du marché immobilier devrait ralentir. « Les prix devraient augmenter de moins en moins vite, et le coût de l’emprunt grimper en flèche, rendant le taux réel d’emprunt beaucoup moins rentable », explique Stéphanie Villers, spécialiste en macroéconomie.

 

Une information que confirme la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) dans son rapport semestriel. Une « phase de turbulence » est attendue pour le marché de l’immobilier avec une baisse de l’activité d’ici à la fin de l’année.