« Depuis début juillet, c'est 1 dossier sur 2 qui connaît des difficultés à cause du taux d'usure ! Celui-ci est de 2,57 % pour les prêts à 20 ans ou plus (...). De nombreux réseaux bancaires se sont mis ouvertement sur le banc de touche plutôt que de prêter à perte. » assure Cafpi. Les taux moyens à 20 ans sont en effet passés de 1.1% en janvier a 1.85% en août. En y ajoutant les autres frais, notamment d’assurance, de nombreux dossier dépassent cette barre fatidique des 2.57%. La remontée du taux d’usure début août n’a pas suffi, et il reste de longs mois avant octobre et sa prochaine réévaluation prévue.  

Les taux variables comme solution ?  

Pour lutter contre cet effet ciseau, certaines banques commencent à proposer des prêts à taux variables dits « capés », c'est-à-dire disposant d'un taux plafond. Ce qui permet d'obtenir un taux de base inférieur à celui proposé à taux fixe et parfois de se libérer des contraintes liées au taux d'usure. Alors qu’ils avaient quasi disparu depuis la crise de 2008, les taux variables pourraient ainsi profiter paradoxalement des limites réglementaires pour redevenir attractifs.  

Source : les Echos / reproduction interdite