Le ralentissement de l’activité immobilière est désormais une réalité en France. C’est ce que révèle la dernière note des Notaires de France, publiée fin juillet dernier. Cette tendance, ressentie par l’ensemble de la profession, ne se traduit toutefois pas encore dans les chiffres puisque « Les chiffres actuels [soit un cumul sur douze mois glissants encore de très belle facture, avec 1 182 000 transactions enregistrées à fin mai 2022], n’expriment pas encore le ressenti global des notaires qui signalent les tendances d’un ralentissement un peu plus prononcé de l’activité immobilière dans les mois à venir ». 

Des causes largement connues 

Selon l’association professionnelle, les causes de cette dégradation sont bien évidemment la hausse de l’inflation, qui affecte durement le pouvoir d’achat des Français, et la remontée des taux de crédit, « même si elle reste modérée » qui exclut notamment les primo-accédants. L’impact sur les prix dans l’ancien reste encore limité, puisqu’ils continuent de progresser, de 4,7% sur un an pour les appartements et 9,3% pour les maisons. Seule exception : Paris, où au printemps 2022 les prix ont reculé de 0.7% par rapport à 2021.  

Source : ImmoMatin / reproduction interdite