Comprendre l'immobilier
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06 sep. 2022
Acheter à la campagne : de très bons investissements, et de très mauvais
Boostés par les confinements et l’envie de plein air et de verdure de nombreux citadins, les départements ruraux ont connu un regain d’intérêt depuis deux ans. Mais d’un département à l’autre, l’investissement peut être bien plus risqué.
Le Figaro a classé l’évolution des prix des maisons de campagne depuis 2018, et les résultats sont particulièrement hétérogènes. La Calvados arrive en première place, avec des prix moyens qui ont augmenté de plus de 30 % en 4 ans. La proximité de Paris et d’autres villes comme Caen et Le Havre, ainsi qu’un climat supportable en été sont autant d’atouts pour le département normand. « Il y a beaucoup d'acheteurs de Paris. Ils viennent ici en résidence secondaire puis y prennent goût. Petit à petit ils la passent en principale, pour faire du télétravail », indique une agent commerciale locale basée à Sanerville. Mais les biens avec beaucoup de terrain se font de plus en plus rares. « Ce n'est même plus une question de prix, on a du mal à en trouver à la vente », poursuit-elle. A l’inverse, certains départements ont moins profité de cette dynamique. C’est le cas des plus isolés, tels les Ardennes, l’Ariège ou les Hautes-Alpes.
De manière générale, et ce quels que soient les départements, le dynamisme du marché immobilier rural a conduit à une plus forte volatilité, et des prix parfois peu représentatifs. « Il faut faire attention si certains biens sont affichés à prix déconnectés de leur vraie valeur », pointe Bernard Charlotin, fondateur du site ma-propriete.fr, un portail spécialisé dans l'immobilier rural.
Source : Le Figaro / reproduction interdite