La première conclusion porte sur le nombre de ventes qui, malgré la conjoncture économique, reste très élevé. Ainsi, l’étude affirme « Du côté du volume de transactions, avec une prévision de l’ordre d’1,1 million de ventes réalisées d’ici la fin d’année, 2022 devrait frôler le record historique atteint en 2021 ». Côté prix, l’augmentation sur un an dépasse les 5% au niveau national. Avec des variations qui vont de -1,2% à Paris (qui connaît sa deuxième année de basse consécutive) à +8% dans les zones rurales. Effets de « la nouvelle géographie immobilière post-Covid ». 

Evolutions des stocks : des pénuries à attendre ?  

Avec une corrélation quasi parfaite avec les prix, on observe une pénurie de biens exacerbée pour les zones rurales. Le stock de biens à la vente a ainsi été divisé par 2 depuis 2019. A l’inverse, dans des marchés plus urbains, les 50 plus grandes villes notamment, les stocks devraient se reconstituer petit à petit. Enfin, le marché parisien connait une situation de suroffre, la plus haute sur les 4 dernières années, qui tire les prix à la baisse. A moyen terme MeilleursAgents et SeLoger anticipent une baisse des prix de l’ordre de 3%. 

Source : BFM Immo / reproduction interdite