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14 oct. 2022
Acheter en zone inondable, les pièges à connaitre
L’inondation est « le premier risque naturel par l’importance des dommages qu’il provoque, le nombre de communes concernées, l’étendue des zones inondables (27 000 kilomètres carrés) et les populations résidant dans ces zones (5,1 millions de personnes) » (Source : Ministère). Alors faut-il acheter en zone inondable, ou bien l’éviter à tout prix ?
En cas de sinistre, les dégâts sont considérables. Outre l’évidente présence d’eau dans le logement, et les biens détériorés ou emportés, le système électrique peut également être touché. Et champignons et moisissures peuvent apparaître, en raison de l’humidité. Au point d’éviter complètement les zones inondables ? « Dans l’absolu, à la CLCV [Consommation Logement Cadre de vie], nous déconseillons d’acheter en zone inondable. Mais ceux qui se lanceront malgré tout doivent absolument se renseigner sur la fréquence et l’intensité des inondations », indique David Rodrigues, juriste au sein de cette association de consommateurs.
Et, en sus des risques, l’assurance peut également représenter un coût important. « Alors qu’en moyenne, à l’échelle nationale, une assurance habitation coûte 216 euros par an, dans des zones inondables où des arrêts de catastrophe naturelle ont déjà été pris, les tarifs tournent autour de 420 euros en moyenne », précise un assureur.
S’il peut être tentant d’acheter en zone inondable pour négocier une décote sur le prix de vente aujourd’hui, il faut garder en tête que le risque de moins-value, à la revente, est élevé, les catastrophes naturelles jusqu’ici exceptionnelles étant amenées à devenir plus fréquentes.
Source : Le Monde / reproduction interdite