Le marché de l’immobilier d’habitation ne subit pas la crise du coronavirus comme le souligne une étude conjointe des Echos et de Meilleurs Agents. Si les prix ont augmenté de 0,2% sur Paris au mois de juillet, il faut faire une distinction entre les petites surfaces, toujours très prisées, dont les prix ont connu une hausse de 0,8% et les biens de plus grandes tailles qui ont subit une baisse de 0,5%
Les petites surfaces parisiennes, même si elles présentent un faible rendement immobilier, restent très recherchées par les investisseurs. En effet, l’importante demande locative, la bonne liquidité des biens dans la capitale et la valeur refuse de l’immobilier sont plusieurs arguments renforçant leur attrait.
La banlieue parisienne profite également de cet effet avec une hausse moyenne des prix de 3,3% en petite couronne et de 0,4% en grande couronne.
La province quant à elle, ne bénéficie pas de cette hausse. Les prix y restent relativement stables. A l’exception de Lyon qui a connu une augmentation des prix au mètre carré de 0,6% en juillet, les autres métropoles de régions comme Montpellier, Bordeaux, Toulouse et Rennes ont vu leurs prix stagnés. Lille a même connu une baisse de 0,3%.
L’étude conclut qu’il reste difficile d’anticiper les tendances à venir. En effet, une hausse du chômage et une seconde vague de l’épidémie auraient des conséquences sur la demande. Néanmoins, un retournement du marché semble peu probable.
Source : Les Echos
|