Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Le boom de l’immobilier est « sur le point de prendre fin » estime UBS, alors que les prix ont encore augmenté de près de 10% en un an sur les 25 villes étudiées, soit « le taux de croissance annuel le plus élevé depuis 2007 ». Mais l’inflation et la remontée des taux de crédit vient mettre un coup d’arrêt à cette période faste. « L’inflation et les pertes sur actifs résultant de l’agitation actuelle sur les marchés financiers, réduisent le pouvoir d’achat des ménages », constate Claudio Saputelli, responsable immobilier au sein de la division de gestion de fortune d’UBS qui relève que « l’immobilier devient un investissement moins intéressant ». « Car dans de nombreuses villes, les coûts de l’endettement dépassent les rendements des investissements pour un bien destiné à la location », explique-t-il.
Paris ne connaitra pas de bulle
Parmi les 25 villes étudiées, Toronto et Francfort sont les plus susceptibles de connaître l’explosion d’une bulle spéculative. Suivent Zurich, Munich ou Hong-Kong. A l’opposée du classement, Sydney, Stockholm et Paris ne sont pas considérées comme à risque. Les prix de l’immobilier restent certes élevés, mais ont commencé à stagner voire à chuter par rapport à l’étude de l’an dernier. Au niveau global, le marché du travail reste solide et continue, pour l’instant, de soutenir le marché immobilier. Mais la tendance pourrait également se détériorer avec la dégradation des conditions économiques qui se profile, prévient UBS, laissant présager des risques accrus sur le marché immobilier.
Source : Le Figaro Immo / reproduction interdite