C’est un chiffre fort issu du dernier baromètre Qualitel Ipsos : 7 Français sur 10 seraient déçus de l’achat de leur logement. Une conséquence d’un parcours de recherche et d’achat d’un bien immobilier semé d’embuches.
Plus précisément, 68% des acquéreurs ayant changé de logement dans les 5 dernières années déclarent avoir eu au moins une mauvaise surprise une fois installés. En particulier, la température (froid l’hiver comme chaud l’été), le bruit des voisins ou de la rue, ou encore les dépenses inattendues, sont cités par de nombreux propriétaires. Autre chiffre révélé par le baromètre, plus de la moitié des propriétaires (52%) ont découvert des travaux nécessaires après l’achat. Autant de déconvenues souvent couteuses en aménagement et travaux d’embellissement, d’autant que les obligations de rénovation énergétique pèsent de plus en plus lourd.
Une nécessité de visites plus poussées
Pour de nombreuses déceptions citées, les sujets auraient pu être évoqués lors de la visite. Les futurs propriétaires se concentrent ainsi sur certains points, notamment l’état des murs ou des fenêtres, au détriment d’autres, tout aussi importants. La ventilation ou le niveau du DPE, pourtant obligatoirement joint dès la signature du compromis, ne sont pas des priorités lors de nombreuses visites. En cause, la tension du marché et la concurrence entre candidats à l’accession, qui forcent les acheteurs à se décider vite. « La prise de décision peut s'avérer stressante, notent les auteurs du baromètre, en particulier pour les jeunes de moins de 35 ans, souvent primo-accédants. » 1 acheteur sur 4 aurait aimé visiter à nouveau le bien avant de prendre une décision.
Avec une conséquence intéressante pour les professionnels du secteur : lors d’un éventuel prochain achat, près d’un propriétaire sur 2 aimerait être accompagné par un expert pour évaluer l’état du bien.
Source : Les Echos / reproduction interdite
