Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Trois fois plus que le marché actions. C’est ce que pèse l’immobilier mondial, majoritairement composé d’actifs résidentiels mais pas seulement. Comme le logement, l’immobilier de bureaux a lui aussi connu une très forte hausse, dopé par des taux artificiellement bas. En effet, l’immobilier bénéficie d’une caractéristique particulière par rapport aux autres classes d’actifs : pour acheter, il est possible d’emprunter, jusqu’à 100% de la valeur du bien.
Un pouvoir d’achat en chute libre
Mais, depuis plusieurs mois, l’heure n’est plus aux réjouissances pour le marché immobilier. La remontée des taux, pour lutter contre une inflation au plus haut depuis 40 ans, a mis un coup d’arrêt à une période faste. Référence dans l’immobilier au niveau international, le prêt immobilier à 30 ans étasunien est passé de 3% à 7% en un an. Pour un ménage avec une capacité de remboursement de 2 000 $/mois, cela représente une baisse de 30% de son pouvoir d’achat. Avec, par conséquent, une baisse des transactions et des prix. Au Canada et en Suède, où les emprunts sont majoritairement à taux variables, qui répercutent bien plus vite la remontée des taux sur le marché, les prix sont en baisse de 8% depuis le début de l’année.
L’immobilier de bureau perd la cote
Source : Economie Matin / reproduction interdite