Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

30 nov. 2022
Les prix de l’immobilier ancien toujours en hausse
Le ralentissement est notable, mais les prix de l’immobilier continuent d’augmenter. Selon l’indice Notaires-Insee, publié ce jeudi, la hausse est de 6,4% sur un an (contre 7,3% au premier trimestre).
Tirés par un volume de transaction très important, plus de 1,1 million de ventes sur un an, les prix de l’immobilier ne sont pas – encore – en baisse. Le signe que « ce marché immobilier est très, très résistant sur la France entière », observe Thierry Delesalle, en charge des statistiques chez les Notaires du Grand Paris. 

Dans le détail, le prix des maisons croît deux fois plus vite que celui des appartements. « Les fameuses tendances post-Covid, avec les gens qui ont cherché un jardin et une maison persistent » selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Autre tendance : avec les prix de l’immobilier devenus inaccessibles dans le centre des métropoles, les zones périurbaines sont très demandées. En effet, pour les appartements, les prix reculent légèrement à Paris (-1,2%), montent à Lyon (+1,9%) et explosent à Marseille (+10,8%). 

L’impact des taux de crédit surestimé ? 

Pourtant, les facteurs de ralentissement du marché immobilier, ancien et neuf, ne manquent pas. L’inflation et surtout les taux de crédit en hausse devraient, en toute logique, ralentir bien plus fortement les prix. « Nous sommes étonnés de cette vigueur qui perdure alors que tous les feux ne sont plus au vert », reconnaissent les Notaires du Grand Paris. Du côté de la Banque de France, on estime que la politique monétaire fonctionne. « Après un premier semestre exceptionnel, nous assistons depuis l'été à une normalisation de la production, mais certainement pas à un effondrement » des crédits immobiliers, a expliqué au début de l'automne Marie-Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe à la Banque de France. En contradiction avec les chiffres de l’Observatoire du Crédit Logement, qui alerte de manière répétée depuis plusieurs mois sur le sujet. 

 

Source : La Tribune / reproduction interdite  

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