En moyenne dans la capitale, les prix sont en baisse de 1,2% sur un an. Mais ces derniers mois sont plus calmes, avec une variation de seulement -0,1% sur trois mois. Dans le détail, le 6e arrondissement est actuellement le plus cher, avec un prix moyen de 14 390€/m² ; et le 19e le plus abordable, à 8 810€. « Pourquoi cette bonne santé du marché immobilier parisien ? Il y a l'aspect pierre refuge, pierre coffre-fort, mais il y a aussi les étrangers qui sont revenus en force », indique Thierry Delesalle, président de la commission des statistiques immobilières de la Chambre des notaires de Paris. Ce qui explique notamment que les arrondissements où les prix augmentent toujours sont les plus prisés des acheteurs étrangers, notamment américains.  

Les prix franciliens continuent d’augmenter  

« Les appartements en Ile-de-France ont la cote, c'est là que ça se passe », indique Thierry Delesalle. Le nombre de transactions est en légère hausse, de l’ordre de 1%, avec un prix moyen de 6 780€/m². Mais « nous sommes à un plateau », estime le spécialiste. Là où le bat blesse, c’est du côté des maisons franciliennes. Les transactions sont en baisse de 10% sur un an, après certes une année record. Le prix de vente moyen devrait atteindre 366 000€ en janvier, en légère baisse au 4e trimestre. L’engouement post covid pour les maisons, le grand air et la verdure semble ainsi retombé. En grande couronne, « nous avons eu pendant un moment un problème d'offre, désormais, les stocks se reconstituent », note Christian Godard, notaire à Claye-Souilly en Seine-et-Marne. Dans son département, il craint que « les choses se compliquent beaucoup dans les communes rurales et les secteurs les plus excentrés ». 

Source : Les Echos / reproduction interdite