Une situation a priori difficile  

Le marché immobilier connaît une conjoncture particulièrement compliquée. Les taux immobiliers sont en hausse, au-dessus des 2% en moyenne, alors que le taux d’usure, à 3,05%, crée un « goulet d'étranglement » comme le dénoncent les notaires. L’inflation, particulièrement forte s’agissant des prix de l’énergie, attaque le portefeuille des ménages. La règlementation se durcit, principalement contre les passoires thermiques, interdisant progressivement leur location dans les prochaines années. Et enfin, alors que les prix se stabilisent difficilement dans l’ancien, le neuf continue de coûter chaque mois plus cher, du fait du coût des matériaux, du foncier et des nouvelles obligations dans la construction. Pour autant, 16% des Français (un chiffre stable depuis un an) déclarent avoir un projet immobilier dans l’année à venir.  

Plus d’investisseurs mais moins de primo-accédants  

Les difficultés ne sont toutefois pas sans conséquences. Ainsi, le nombre de primo-accédants est en baisse : ils représentent seulement 33% (contre 44% en mars dernier) des Français ayant un projet immobilier. A l’inverse, la proportion de ménages qui souhaitent investir est en hausse et représente un quart des concernés. « Pour les autres types de projets immobiliers envisagés, l’intention de vendre son logement pour en racheter un autre (30%), la volonté de vendre son logement sans en racheter un (7%) et le désir d’acquérir une résidence secondaire (6%) gardent la même proportion qu’en mars 2022 », précise l'étude. 

Source : BFM TV / reproduction interdite