La remontée des taux de crédit a entraîné des conséquences sur tous les acteurs de l’immobilier, et les institutionnels ne sont pas plus épargnés que les particuliers. Conséquence : au 4e trimestre 2022 le marché a connu un coup d’arrêt, avec une chute de 52% sur un an des investissements en immobilier d'entreprise (5,4 milliards d'euros investis). Sur la seule région Île-de-France, la baisse atteint -62%. Les acheteurs, pénalisés par des taux d’intérêt bien plus élevés que ces dernières années, négocient pour limiter la perte de pouvoir d’achat, alors que les vendeurs ne sont pas encore résignés à des pertes trop importantes. 

Les bureaux inoccupés, conséquence d’un arrêt du marché 

Le marché se bloque, et CBRE anticipe un début d’année sur la même tendance. Au mieux, la reprise devrait s’amorcer au second semestre. Dans l’attente de cet horizon lointain, les bureaux vides posent de nombreuses questions. Ainsi, à la suite de la crise sanitaire et du développement du télétravail, certains quartiers n’ont toujours pas retrouvé leur attractivité. A La Défense, le taux de vacance a atteint un nouveau record historique, avec 15,5% de bureaux vides. Les quartiers d’affaires en périphérie souffrent de leur manque d’accessibilité, alors que dans les centres villes, Paris en tête, les taux d’occupation ont retrouvé leurs meilleurs niveaux (3,5% à Paris intramuros).  

Source : BFM TV / reproduction interdite