Comprendre l'immobilier
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16 fév. 2023
L’immobilier de montagne, un investissement toujours rentable
Depuis la fin de la crise sanitaire, l’immobilier à la montagne séduit un public toujours plus large, malgré des prix qui continuent d’augmenter. Si les « achats plaisir » sont très présents, l’investissement locatif n’est pas en reste, car jusqu’à présent toujours aussi rentable.
Alors que le marché immobilier ralentit depuis des mois, la montagne et les stations de ski continuent d’attirer des acheteurs. « L'activité est dynamique et les prix, déjà hauts, progressent. Sur un an, on relève même une accélération plus importante dans les stations de ski des Alpes du Sud avec une progression de 9,3%, contre 8,2% dans les Alpes du Nord », signale Alexandra Verlhiac, économiste chez Meilleurs Agents. « Un bien à la montagne est un achat plaisir. Les candidats à la propriété sont friands de surfaces spacieuses pour y séjourner en famille ou entre amis et aussi pour télétravailler », précise Bérengère Servat, vice-présidente de la FNAIM Savoie Mont Blanc. Ainsi, dans les Alpes, Nord et Sud confondues, les prix de l’immobilier sont en hausse de plus de 28% en trois ans.
Dans le détail, les stations de Courchevel, Megève, Méribel ou Val d’Isère sont bien entendues les plus cotées, avec des prix qui varient entre 9 300 et 13 500 €/m². Mais d’autres stations tirent leur épingle du jeu, grâce à un rapport qualité/prix imbattable. Ainsi, le prix de l’immobilier aux Arcs, aux Deux-Alpes ou à La Plagne varient entre 4 200 et 4 700 €/m².
Un investissement locatif rentable
Face à des coûts d’entretien et des taxes importantes, une grande majorité de propriétaires louent en leur absence. Ainsi « quelques semaines louées durant la haute saison d'hiver permettent d'absorber ces charges fixes. Et si on accepte de beaucoup louer en hiver, cette stratégie peut même rapporter », affirme Benjamin Berger, directeur général de Cimalpes. Seul risque qui plane aujourd’hui sur l’activité : l’interdiction de location des passoires thermiques. « Cette obligation ne concerne pas encore les locations touristiques saisonnières », rappelle Bérengère Servat. Pas encore, mais le ministre du Logement a confirmé qu’elles seraient rapidement incluses.
Autre solution, investir dans une résidence de tourisme. L’immobilier géré apporte nombre de contraintes, mais permet d’investir l’esprit tranquille et assure en principe des rendements garantis. « Ces biens vendus neufs permettent de récupérer la TVA et de louer en meublé non professionnel », précise Alexandre Teitgen, directeur de l'offre immobilière de Consultim.
Source : Les Echos / reproduction interdite