Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

16 fév. 2023
« L'investissement résidentiel a marqué le pas en 2022 »
Le groupement ImmoStat vient de publier ses chiffres sur l’investissement immobilier au dernier trimestre 2022, en baisse. Sur l’année 2022, le montant global des investissements résidentiels en France est de 5,6 milliards d’euros, en baisse de 23 % par rapport à 2021.

Après une année 2021 record, 2022 s’est donc terminée en retrait, avec un marché immobilier particulièrement touché par l’inflation et la hausse des taux de crédit. « Comme pour le tertiaire, l’investissement résidentiel a marqué le pas en 2022, suite à la remontée des taux, constate Stéphane Imowicz, président d’Ikory. Les acteurs restent cependant acheteurs et anticipent la reconstitution de la décote entre bloc et découpe, qui avait eu tendance à s’amenuiser sur les années précédentes. C’est, pour eux, la condition économique qu’ils attendent pour réinvestir dans cette classe d’actifs. » 

Les investissements dans le résidentiel en chute libre  

Le résidentiel est en effet plus touché que d’autres secteurs. Ainsi, les actifs résidentiels classiques et intermédiaires n’ont totalisé « que » 4,3 milliards d’euros en 2022 (-31 % par rapport à 2021). Mais ce chiffre cache de fortes disparités : les logements intermédiaires ont ainsi fortement baissé, passant à moins de 150 millions d’euros investis en 2022 contre plus de 2 milliards en 2021. 

Autre secteur qui tire son épingle du jeu, l’immobilier géré, en hausse de 27% par rapport à 2021. Les résidences seniors (584 millions d’euros engagés) et les résidences pour étudiants (448 millions) ont tiré le marché, et le marché du coliving a fini l’année avec également près de 300 millions investis. « Le rendement fait également partie des débats de cette fin d’année 2022. Les investisseurs n’hésitent pas à se tourner vers des marchés alternatifs offrant des rendements plus attractifs. En témoignent les volumes investis en immobilier géré », explique ainsi Stéphane Imowicz. 

 

Source : Business Immo / reproduction interdite 

haut de la page