Comprendre l'immobilier
Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?
Selon la Fédération Nationale de l’Immobilier, les prix sont en hausse sur l’année de 6,7% dans les villes moyennes contre seulement 3,7% dans les plus grandes municipalités de France. « En 2022, les villes moyennes l’emportent toujours sur les dix grandes métropoles du pays », confirme Loïc Cantin, le président de la Fnaim. Autre fait notable, ces communes se trouvent majoritairement sur la façade atlantique, de la Normandie au Pays basque, en passant par la Bretagne. En tête des villes où les prix ont explosé, Angers connaît l’augmentation la plus importante (+72% en cinq ans, à 3 496 euros le mètre carré). « Depuis la crise sanitaire, on a toujours aussi peu de biens à vendre, ce qui maintient les prix à des sommets, témoigne Antoine Charpentier, agent immobilier à Angers. Des T3 que je vendais il y a dix ans à 140 000 euros ne se vendent plus en dessous de 210000 aujourd’hui. » Dans le Morbihan, Lorient (+65%) et Vannes (+64%) complètent le podium des plus fortes hausses des prix sur les cinq dernières années. « La Bretagne a gagné la bataille de l’héliotropisme », lance Loïc Cantin.
Qualité de vie et nouvelle organisation du travail, un cocktail gagnant
Raison principale de ces prix en hausse : l’arrivée des habitants des métropoles. Avec l’essor du télétravail, ou la possibilité d’allers-retours un ou deux jours par semaine vers une métropole, notamment Paris, ces villes moyennes deviennent un eldorado, plus accessibles où les acquéreurs peuvent obtenir une pièce supplémentaire ou une terrasse. « Nous sommes déjà une ville où les Parisiens viennent habituellement s’installer mais, depuis trois ans, le phénomène s’est encore accentué, confirme Marine Brothier, agent à La Rochelle. Nombreux sont ceux qui viennent vivre à La Rochelle, et qui continuent de travailler deux jours à Paris, en cherchant des biens aux abords des parcs et du centre-ville. »
Le risque d’une exclusion des locaux
Source : Le JDD / reproduction interdite