Sur le marché immobilier, le début d’année est dans la continuité du dernier trimestre 2022, morose. Sans aller jusqu’à une explosion d’une bulle, les prix stagnent voire baisse, partout en France. « Si la capitale reste sans surprise orientée à la baisse (-0,4% au cours du mois écoulé), c’est désormais le cas de l’ensemble des communes du Top 10 (-0,4%) ainsi que celles du Top 50 (-0,1%) », constate MeilleursAgents. Fait nouveau, les communes rurales connaissent elles aussi un marché immobilier qui se stoppe (-0,4% en un mois). La situation économique, l’inflation qui entame le pouvoir d’achat des ménages, et surtout le coût du crédit, en très forte hausse, ont ainsi conduit à tarir la demande. Ainsi, en décembre dernier, les banques ont accordé 30% de crédits en moins comparé à décembre 2021. 

Des divergences locales fortes 

Si la situation est grise au niveau national, les marchés locaux se portent très différemment les uns des autres. Ainsi, exception dans ce marasme, les prix de l’immobilier niçois continuent d’augmenter, à un rythme certes ralenti (+0,7% en un mois). À l’inverse, Lyon et Nantes connaissent des baisses de prix considérables, de plus de 1% sur février. Enfin, après une progression spectaculaire l’an dernier (+11,2% sur l’année), Marseille semble avoir terminé son rattrapage et est rentré dans le rang, avec des prix qui s’érodent de 0,4% en février, dans la moyenne des métropoles.  

Source : BFM TV / reproduction interdite