Partant d’un constat simple : les toitures, façades ou encore les espaces libres, les copropriétés parisiennes disposent à elles seules de près de 600 ha de surface non bâtie, soit l’équivalent de trente Champ-de-Mars, la mairie veut désormais exploiter ce « formidable potentiel ». « L’idée c’est de mobiliser les copropriétés au service de la biodiversité, détaille Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge de ces questions. CoprOasis est un outil supplémentaire de végétalisation avec l’ambition d’aller vers une ville-jardin. Ce que l’on souhaite, c’est que cela soit présent partout dans Paris : dans les rues, sur les places… On va donc utiliser tous les outils et tous les supports possibles, que ce soit les toitures ou les cours des immeubles. » « Depuis 2018, nous mettons en œuvre le plan Paris Pluie pour transformer l’eau de pluie en ressource. Collectée là où elle tombe, elle contribue à alimenter les espaces végétalisés de Paris. Ce plan accompagné de la politique de végétalisation contribue à créer des îlots de fraîcheur, indispensables pour faire face aux épisodes de canicule, ajoute Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris notamment en charge de la propreté de l’espace public, du recyclage et du réemploi. Nous nous mobilisons pour que les travaux d’aménagement du territoire, dans l’espace public, permettent la récupération des eaux de pluie. » 

Une aide financière, mais surtout technique 

Source : Le Parisien / reproduction interdite