Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

02 oct. 2020
Résumé presse de l'actualité immobilière du 2 octobre
1- Lutte contre les discriminations dans l’accès au Logement : une charte a été signée par le Gouvernement et les professionnels de l’immobilier 2 - Assurance-vie, les fonds en euros vont-ils sombrer ? 3 - Premiers signes de baisse des prix dans les grandes villes
1- Lutte contre les discriminations dans l’accès au Logement : une charte a été signée par le Gouvernement et les professionnels de l’immobilier

Alors que paraît le décret relatif à la formation continue des professionnels de l'immobilier sur la non-discrimination à l'accès au logement, une charte a été signée hier par M. Jean-Marc TORROLLION, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), Mme Danielle DUBRAC, présidente de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), M. Alain DUFFOUX, président du Syndicat National des Professionnels Immobiliers (SNPI), M. Christophe DEMERSON, président de l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI), M. Dominique SOPO, président de SOS Racisme, avec pour objectif de renforcer l’action des professionnels pour lutter contre les diverses formes possibles de discrimination (origine, handicap, âge, ou encore état de santé)  dans l’accès au logement.
 
Cet engagement passe par le développement d’outils de sensibilisation ainsi que par des formations. La diffusion de guides pédagogiques à destination des propriétaires-bailleurs est également prévue. 
 
« Je salue cet engagement de tous les professionnels car la première étape du changement est celle de la formation des agents. Les professionnels de l’immobilier et les représentants des propriétaires jouent un rôle essentiel pour concrètement faire reculer les préjugés et les discriminations. Nous en mesurerons ensemble les résultats. »  déclare Emmanuelle WARGON Ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement.
 
« Lors des différentes enquêtes qui ont pu être faites sur cette question des discriminations, on constate à chaque fois que les professionnels jouent pleinement leur rôle de tiers de confiance puisque les discriminations sont moins présentes que dans les relations de particulier à particulier » rappelle quant à lui Jean-Marc TORROLLION, président de la FNAIM. Il poursuit « Le rapport affectif qu’ont les Français au logement nous met dans une position particulièrement exigeante. Et notre rôle de tiers de confiance implique de garantir le Pacte Républicain dans le domaine du logement ».
Alors que paraît le décret relatif à la formation continue des professionnels de l'immobilier sur la non-discrimination à l'accès au logement, une charte a été signée hier par M. Jean-Marc TORROLLION, président de la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), Mme Danielle DUBRAC, présidente de l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), M. Alain DUFFOUX, président du Syndicat National des Professionnels Immobiliers (SNPI), M. Christophe DEMERSON, président de l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI), M. Dominique SOPO, président de SOS Racisme, avec pour objectif de renforcer l’action des professionnels pour lutter contre les diverses formes possibles de discrimination (origine, handicap, âge, ou encore état de santé)  dans l’accès au logement.
 
Cet engagement passe par le développement d’outils de sensibilisation ainsi que par des formations. La diffusion de guides pédagogiques à destination des propriétaires-bailleurs est également prévue. 
 
« Je salue cet engagement de tous les professionnels car la première étape du changement est celle de la formation des agents. Les professionnels de l’immobilier et les représentants des propriétaires jouent un rôle essentiel pour concrètement faire reculer les préjugés et les discriminations. Nous en mesurerons ensemble les résultats. »  déclare Emmanuelle WARGON Ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée du Logement.
 
« Lors des différentes enquêtes qui ont pu être faites sur cette question des discriminations, on constate à chaque fois que les professionnels jouent pleinement leur rôle de tiers de confiance puisque les discriminations sont moins présentes que dans les relations de particulier à particulier » rappelle quant à lui Jean-Marc TORROLLION, président de la FNAIM. Il poursuit « Le rapport affectif qu’ont les Français au logement nous met dans une position particulièrement exigeante. Et notre rôle de tiers de confiance implique de garantir le Pacte Républicain dans le domaine du logement ».
Avec la crise sanitaire, les assurances-vie en euros n’attirent plus autant. Les ménages préfèrent se tourner vers la liquidité et ne souhaitent pas s’engager sur le moyen-long terme.
 
Les rendements des fonds en euros continuent de s’éroder
 
Les fonds en euros, investis aux deux tiers en obligations d’Etat et d’entreprises, risquent d’être touchés durablement notamment en raison de taux longs qui ne peuvent pas excéder 4%. 
 
De plus, la rentabilité des portefeuilles des assureurs se détériore en raison de deux facteurs : l’afflux de collecte nouvelle et des sorties. Le taux moyen du marché évalué en 2019 à 1,33%; il est compris en 2020 entre 1% et 1,10% pour se diriger vers un point bas de 0,7% à 0,5% d’ici trois ans. 
 
Les assureurs devront s’assurer de leur solvabilité
 
Les assureurs vont devoir mobiliser davantage de fonds propres pour s’assurer de la solvabilité des fonds en euros. Afin d’alléger cette contrainte, le mécanisme de la provision pour participation aux bénéfices (PPB) est mis à leur disposition. Cela leur permettra de mettre de côté une fraction des revenus dégagés par la gestion financière des actifs dans lequel sont situés les fonds en euros. En revanche, cette PPB n’est accessible uniquement par les abonnés mais depuis 2018, les compagnies peuvent les affecter temporairement à leurs fonds propres sous réserve de l’approbation de l’ACPR. 
 
La réduction de sa garantie en capital, un avenir pour les fonds en euros
 
Cette réduction est déjà mise en pratique par de nombreuses compagnies qui pour les nouvelles souscriptions suggère une garantie en capital brute de frais de gestion c’est-à-dire avec moins de coûts. Cela permet de mettre de côté de la marge financière afin de varier le placement des fonds en euros et ainsi, perpétuer le rendement.
 
Le développement des fonds en euros alternatifs
 
Depuis plusieurs années, ce dispositif est mis en place par des assureurs pour des courtiers internet et des réseaux patrimoniaux en leur développant ces offres leur permettant de bénéficier d'un capital garanti en tout temps et dont l’actif est investi en immobilier et/ou en valeurs mobilières.
 
Depuis peu, la loi Pacte a mis en avant les fonds eurocroissance très en vogue pour les assureurs. Ils jouent sur un double levier, la durée et la réduction du capital garanti à échéance, qui ont pour habitude de dépasser les fonds euros classiques. 

https://www.lesechos.fr/patrimoine/assurance/assurance-vie-les-fonds-en-euros-vont-ils-sombrer-1250815
3 - Premiers signes de baisse des prix dans les grandes villes

Selon l’Indice des Prix Immobiliers (IPI) Meilleurs Agents - “Les Echos”, une baisse des prix est observable dans les 10 plus grandes villes de France (-0,1%) et celle-ci est d’autant plus visible à Paris, avec -0,5% sur les prix de la capitale, pour atteindre 10 540 €/m² au 1er octobre par rapport à septembre. Cette baisse ne présage pas un effondrement du marché qui, malgré la crise sanitaire, reste très dynamique. 
 
A l’inverse, les prix immobiliers dans les zones rurales sont en légère hausse (+0,1%).
 
A Paris, une baisse plus importante pour les grandes surfaces
 
Alors que le prix des petites surfaces baisse de 0,1%, celui des grandes surfaces observe une baisse de 0,9%. Pour Pierre Vidal, responsable R&D chez Meilleurs Agents cela s’explique par « une évolution saisonnière. Traditionnellement, les acquisitions de grandes surfaces se font avant l'été pour pouvoir déménager avant la rentrée des classes. Cette année, le recul est un peu plus prononcé vu la conjoncture morose, mais cette évolution ne présage pas une baisse prolongée ».
 
Des prix qui évolueront selon la conjoncture économique
 
Dans les grandes villes en province, l'IPI Meilleurs Agents indique que parmi les 10 plus grandes villes françaises, toutes ne sont pas logées à la même enseigne, avec des hausses des prix entre septembre et octobre pour Nantes (+0,5%), Rennes (+0,5%), Strasbourg (+0,5%) et Marseille (+0,3%) et des baisses à Lyon (-0,2%), Toulouse (-0,3%), Lille (-0,4%), Nice (-0,5%), Bordeaux (-0,6%) et Montpellier (-0,6%).
 
« Jusqu'à présent, la demande est encore supérieure à l'offre, en tout cas dans les grandes villes, conclut Pierre Vidal. Si l'excédent d'acheteurs sur les vendeurs tend à se résorber, la demande reste soutenue par des taux d'intérêt très bas. Certes, les taux de refus de crédit augmentent, mais le fléchissement de la demande provient d'abord des acquéreurs eux-mêmes. Nombre d'entre eux font de l'autocensure, notamment ceux qui sont encore aujourd'hui au chômage partiel ». Il faudra donc observer l’évolution des impacts de la crise sanitaire sur le marché du travail, pour déterminer la tendance des prix de l’immobilier.

https://www.lesechos.fr/patrimoine/immobilier/immobilier-premieres-baisses-de-prix-a-paris-1250602

Source : Les Echos, Immo week. Reproduction interdite 
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