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Le marché des châteaux est à son plancher : Comment faire coïncider bon calcul et conte de fée...
Sortie de crise
Le secteur sort d’une mauvaise passe qui a commencé en 2008 et s’est poursuivie jusqu’en 2015. La crise financière internationale avait entraîné dans son sillage des remous politiques, économiques. L’hésitation généralisée avait provoqué un allongement des délais de vente. Les prix s’étaient mis à baisser sans que, pour autant, l’aubaine ne réveille une demande.
L’art de vivre à la française traverse toutes les frontières
Depuis quelques mois, une clientèle diversifiée manifeste à nouveau son intérêt. Elle est internationale : l’art de vivre à la française est apprécié aussi bien des Américains que des Russes, des Chinois que des Européens du Nord. Viennent s’ajouter des acquéreurs français dont la baisse de la moyenne d’âge est notable.
Une définition subjective
Les circonstances leur sont actuellement d’autant plus favorables que l’offre est pléthorique. Comme l’explique Bertrand Couturié, directeur de BARNES Propriétés et Châteaux, « sachant que notre pays compte 36 000 communes et que chacune ou presque compte un château, voire plusieurs, il est donc raisonnable d’estimer qu’il y en a entre 40 000 et 50 000 en France ».
Cependant, il convient de s’entendre sur le terme. « Selon que l’on s’attache à l’architecture, au rôle défensif ou au caractère historique du lieu, les définitions sont multiples », poursuit Bertrand Couturié.
La notion est donc subjective. Les professionnels s’accordent pour associer la notion de château à la présence de tours et de fortifications, en parlant de demeures datant au moins du XIXe siècle. Cela dit, certaines constructions du XXe siècle, du fait de l’originalité de leur style, peuvent tout à fait être considérées comme des châteaux. A l’inverse, des constructions plus anciennes ne peuvent plus prétendre à cette appellation, tant elles ont été dégradées au fils des siècles.
Monument historique et TGV à proximité
Quoi qu’il en soit, les offres sont suffisamment nombreuses et diverses pour que chacun trouve tourelle ou donjon conformes à ses goûts. Si les premiers prix peuvent démarrer bas, la moyenne se situe plutôt entre 1 et 3 millions d’euros. Tout dépend de l’état général de la propriété, de l’étendue de son terrain de la proximité d’une gare TGV ou d’une entrée d’autoroute. En fonction de ces critères, il est possible de donner sa préférence à un bastion, une forteresse, des manoirs, des gentilhommières ou des logis seigneuriaux. Ils sont généralement situés dans des régions rêvées, comme l’Ile-de-France, le Périgord, la vallée de la Loire, la Provence, la Bourgogne, la Sologne, la Normandie et la Bretagne.
La tentation de la chambre d’hôtes pour alléger l’investissement
Un montage financier pour alléger l’investissement consiste souvent à envisager l’aménagement de chambres d’hôtes. Pour Bertrand Couturié, la démarche est certes intéressante « Notamment pour de petits châteaux nécessitant des travaux et vendus à bas prix, entre 600 000 et 700 000 euros environ. Cette activité permettra de dégager des revenus qui pourront être affectés aux charges présentes et à venir. Mais attention, prévient le spécialiste, il s’agit d’un véritable choix de vie, pour lequel il faut avoir une fibre commerciale ».
D’autant qu’à ses yeux, d’autres pistes doivent être creusées. Il pense notamment aux centres de séminaires et aussi aux hôtels de campagne. Voilà une démarche novatrice, qui devrait connaître un succès grandissant dans les années à venir. Elle réinvente la vie de château en la dépoussiérant et en la rendant accessible au plus grand nombre. « L’idée est clairement de proposer à une large clientèle de bénéficier de tous les attraits d’une résidence secondaire chaleureuse et accueillante sans devoir en supporter les charges ni les contraintes ».