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11 juil. 23

Pour rendre ses constructions vertueuses, GSE mise sur le béton décarboné

Alors que la construction compte parmi les secteurs les plus polluants, le groupe GSE, contractant global en immobilier d’entreprises, a décidé de recourir au béton bas carbone sur l’ensemble des dallages de ses nouveaux projets dès la fin de l’été 2023. Une décision concrétisée par un engagement au service du développement durable, puisque le béton bas carbone diminue jusqu’à 20% les émissions de CO2 créées par le dallage. Une avancée majeure, alors que le béton reste incontournable pour la réalisation de nombreux programmes en immobilier d’entreprise.
La crise environnementale actuelle induit des effets toujours plus nombreux sur l’écosystème, notamment le dérèglement climatique et la raréfaction des ressources naturelles. La construction a évidemment sa part de responsabilité dans cet état de fait, le secteur réalisant 23% des émissions de gaz à effet de serre chaque année en France (contre 38% en moyenne à l’échelle mondiale). Face à ce constat, et depuis plusieurs années, GSE, contractant global en immobilier d’entreprises, a décidé d’accélérer son engagement en initiant des actions ambitieuses pour réduire l’empreinte carbone de ses constructions et accompagner ses clients dans l’adoption d’usages plus vertueux. GSE, déjà neutre en carbone sur son activité interne, entend désormais accélérer cette démarche et aider ses clients à atteindre cette neutralité carbone.

« L’idéal, et nous en sommes conscients, serait de pouvoir se passer totalement du béton, qui reste l’un des matériaux les plus carbonés, dans nos constructions, et le remplacer par d’autres matériaux, comme le bois. » analyse Marc Esposito, Directeur du LAB GSE, qui poursuit « Le fait est que nous ne pouvons pas éliminer complètement l'utilisation du béton dans les chantiers de bâtiments industriels, car cela compromettrait la solidité et la fonctionnalité des structures. Cependant, nous avons la responsabilité de travailler activement à décarboner autant que possible le béton utilisé, afin de minimiser son impact environnemental. C’est une première étape, et pas des moindres, et nous allons continuer à travailler pour permettre l’utilisation de bétons toujours plus innovants, décarbonés et étendre leur utilisation à l’ensemble de nos bâtiments. »

Un engagement immédiatement suivi d’actions

Ainsi, GSE décide de miser sur le béton bas carbone pour ses dallages, qu’il intègre désormais à l’ensemble des projets de construction qu’il conçoit. Une transition riche d’enjeux, le béton représentant entre 20 et 25% des matériaux d’un bâtiment, alors qu’il reste très polluant à cause des émissions de CO2 issues du ciment et de ses dérivés. Le béton bas carbone, quant à lui, permet de remplacer le produit le plus carboné du ciment, le clinker, par un matériau tiré de l’économie circulaire à partir du recyclage d’anciens déchets[1].
 
Réduire l’empreinte carbone des projets jusqu’à 10%

Outre son caractère vertueux, le béton bas carbone ne se dégrade pas dans le temps, bénéficiant de la même qualité que le béton classique, ce qui permet à GSE d’offrir à ses clients des garanties quant au vieillissement de ses bâtiments. De plus, ses caractéristiques techniques s’adaptent aux contraintes pourtant fortes des dallages des bâtiments logistiques notamment.

Il affiche ainsi moins de 180kg de CO2 émis par mètre cube, alors que le béton classique peut créer jusqu’à 280kg au mètre cube. Enfin, le béton bas carbone convient à toutes les applications, y compris les dallages industriels et les dallages sans joints, adaptés aux bâtiments logistiques. Il répond donc aux normes les plus exigeantes, et notamment au plan d’assurance qualité dallage mis en œuvre par GSE et devenu la référence pour l’ensemble des acteurs de la construction logistique en France.

De multiples avantages qui permettent de réduire jusqu’à 10% l’empreinte carbone globale du bâtiment. Des résultats extrêmement encourageants, même si GSE ne compte pas s’arrêter là. Ainsi, le groupe espère bien aller encore plus loin en développant de nouveaux outils et en utilisant de nouveaux matériaux permettant une décarbonation encore plus importante. Il a notamment lancé de nouvelles expérimentations via son département Innovation sur la construction sans béton, avec de nouveaux matériaux biosourcés. GSE pousse aussi ses sous-traitants industriels à investir dans la décarbonation des matériaux indispensables à la construction comme le métal, le verre ou la laine de roche. Enfin, le groupe poursuit le travail sur un béton encore moins carboné, à intégrer aussi dans les structures et les fondations.

S’il constitue une avancée et un engagement majeur en faveur du développement durable, le béton bas carbone n’est ainsi qu’une première étape pour GSE, qui continue d’innover pour rendre la construction et le secteur logistique de plus en plus durables. Cette démarche s’intègre dans le plan de l’offre éco responsable proposée par GSE.
 
[1] Les ciments CEM II/A, utilisés jusqu’alors, sont composés de 80 à 94 % de clinker et 6 à 20 % d’autres constituants. Le ciment CEM III A, qui devient dorénavant la norme sur les chantiers GSE, contient entre 35 et 64 % de clinker et au minimum 36 % de laitier de hauts-fourneaux.