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2 oct. 23

Taux d'intérêt pour les crédits immobiliers : une hausse qui ralentit

Les taux négociés par CAFPI pour ses clients en septembre poursuivent leur hausse : 3,91% sur 15 ans contre 3,87% en août (+4 centièmes) ; 4,05% sur 20 ans contre 3,94% (+11 centièmes) le mois dernier et 4,17% sur 25 ans contre 4,09% (+8 centièmes) un mois plus tôt. Ce léger ralentissement de la hausse des taux peut s’expliquer par la quasi-stabilité des taux proposés par les banques entre le mois d’août et le mois de septembre

Les barèmes bancaires, récemment mis à jour par la plupart des banques, sont encore en augmentation par rapport au mois précédent. Pour rappel, les barèmes que nous présentons sont une « photographie » prise à l’instant T des taux pratiqués par les banques.

Les profils d’emprunteurs aux revenus les plus importants peuvent obtenir, dans certaines régions, des taux très attractifs qui se maintiennent en dessous de 4% : 3,50% sur 15 ans ; 3,70% sur 20 ans et 3,90% sur 25 ans.

Le nouveau taux d’usure proche de 6% pour les prêts sur 20 ans et plus

Avec la remontée des taux, c’est de façon très mécanique que le taux d’usure augmente de +0,24 centièmes à partir du 1er octobre, pour atteindre 5,80% pour les taux sur 20 ans et plus (contre 5,56% le mois dernier). Il faut s’attendre à ce que les banques ajustent leurs taux dans les prochaines semaines. Nous nous dirigeons ainsi vers les 4,5% sur 20 ans attendus pour la fin de l’année. Si la poursuite de la hausse des taux n’est pas une bonne nouvelle, ce mouvement était cependant attendu et avait été anticipé.

Crédit immobilier : les pouvoirs publics en réflexion pour relancer le marché

L’actualité de ces derniers jours est tournée vers le secteur de l’immobilier. En début de semaine dernière, Sacha Houlié, député Renaissance et président de la commission des Lois, s’exprimait sur les critères du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) et notamment un éventuel assouplissement de l’obligation du respect de 35% d’endettement. Finalement, la réunion du HCSF du mardi 26 septembre a déçu les attentes de tout un secteur. Rien ne change.

Néanmoins, Bruno Le Maire s’est dit ouvert à un desserrement de la limite du taux d’endettement et à la création d’un prêt à taux bonifié (pris en charge, en partie, par l’Etat ou les banques) pour aider les ménages modestes à accéder à la propriété.

CAFPI milite pour une simplification du secteur immobilier :

  • Une simplification des aides à destination des Français, exit le millefeuille règlementaire à la française avec des aides multiples mal ciblées et mal adressées ;
  • Une simplification du pilotage de la production de crédits pour les banques pour leur permettre de mieux utiliser les dérogations permises par la loi