Galivel & Associés

 

L’année 2025 ne devrait voir qu’une reprise modérée du marché de l’immobilier de bureaux. D’après Knight Frank (janvier 2025), moins de 5 Md d’euros ont été générés par les transactions en 2024 (soit -30 % sur un an). Une tendance qui illustre entre autres un décalage entre l’offre actuelle de bureaux et les besoins nouveaux des entreprises : immeubles modernes, bureaux hybrides, nouveaux espaces de collaboration, services sur site, optimisation des coûts énergétiques…

 

La flexibilité est le nouveau mot d’ordre des employeurs en matière de gestion de leurs espaces. 26 % de salariés pratiquent le télétravail au moins occasionnellement en 2023 (vs 9 % en 2019)*. Or, plus de salariés en télétravail signifie forcément moins de m² nécessaires pour les accueillir. Bien sûr, certaines entreprises cherchent à réduire leur surface immobilière. Mais d’autres souhaitent bénéficier d’un espace réaménagé avec des bureaux dédiés « à la tâche » et des lieux favorisant les échanges, pour offrir une valeur ajoutée aux équipes quand elles sont sur site. 73 % des collaborateurs estiment que les espaces de travail jouent un rôle décisif ou important pour choisir leur travail (Source : Baromètre Parella Group 2024 sur l’évolution des modes et espaces de travail) et 82 % affirment qu’ils ont un impact sur leur envie de rester dans l’entreprise. D’ailleurs, pour retenir leurs talents ou faire revenir plus souvent les collaborateurs sur site, les entreprises développent, en complément de marques employeurs fortes, toute une gamme de services pour améliorer l’expérience collaborateur : conciergerie, salle de sport, crèche…

 

« Les entreprises ne recherchent plus uniquement des m². Elles veulent des solutions intelligentes qui répondent à leurs nouveaux usages et participent à leur stratégie de fidélisation des talents » explique Nicolas Vauguier, directeur des partenariats de Z#BRE.

 

Pour les gestionnaires d'actifs immobiliers, cette évolution implique une refonte de leurs priorités. Aujourd’hui, la performance d'un actif ne repose plus uniquement sur sa localisation ou son accessibilité, mais aussi sur sa capacité à évoluer avec les usages des locataires.

 

Pour valoriser son portefeuille, l’asset manager sait qu’il doit anticiper et limiter la vacance en renforçant la satisfaction de ses locataires. Les gestionnaires d’actifs sont donc de plus en plus nombreux à exploiter la data issue de l’usage de leurs biens immobiliers pour mieux comprendre les besoins de leurs occupants en matière de services, d’équipements et d’espaces et ainsi ajuster l’offre aux besoins réels.

 

Grâce à ces données fines, ils peuvent surveiller l’occupation, la fréquentation et l’utilisation des espaces :

• identifier les zones à fort potentiel, les espaces à repenser et les points de friction (zones délaissées, horaires creux…) pour apporter rapidement des solutions aux locataires (nouvelles configurations, sous-location, etc.) ;
• optimiser la consommation énergétique, ajuster le nettoyage, la maintenance et les services selon l’occupation des espaces afin de réduire les coûts opérationnels  ;
• connaître la performance réelle (taux d’utilisation, popularité des services…), indispensable pour réorienter les investissements, valoriser les atouts d’un immeuble ou renégocier les loyers.

Z#BRE accompagne cette transformation grâce à des outils d'analyse de données en temps réel qui permettent aux gestionnaires d'actifs de mieux comprendre et anticiper les besoins des occupants. Ces solutions offrent une vision précise des usages, qu'il s'agisse de l'occupation des espaces, des flux de personnes ou de l'utilisation des services. Grâce à l’analyse des tendances d’occupation et des comportements locatifs, les asset managers peuvent anticiper les départs et proposer des ajustements adaptés aux besoins des locataires. Cette vision proactive réduit les pertes de revenus et stabilise les portefeuilles à long terme. Ainsi, Z#BRE aide les gestionnaires immobiliers à prendre des décisions éclairées et à optimiser la gestion de leurs portefeuilles.

 

« La data devient un levier incontournable pour maximiser l'efficacité et la rentabilité des actifs, tout en répondant plus précisément aux attentes des locataires » ajoute Nicolas Vauguier.

 

* Source : DARES