Galivel & Associés

Les défis de la filière bâtiment en matière de décarbonation, d’adaptation au changement climatique et d’intelligence artificielle seront discutés à EnerJ-meeting le 11 février au Carrousel du Louvre

Dans un contexte de rigueur budgétaire qui voit chaque jour émerger de nouvelles propositions de coups de rabot, il est probable que le secteur du bâtiment ne reçoive aucun soutien financier supplémentaire pour accélérer sa décarbonation. Pourtant l’enjeu est crucial et les efforts doivent être maintenus. Charge donc aux professionnels d’innover pour atteindre les objectifs que la France s’est fixés.

 

EnerJ-meeting, qui se déroulera le 11 février au Carrousel du Louvre, sera justement l’occasion pour plus de 4 000 décideurs du bâtiment et des collectivités de se rencontrer, et d’échanger sur les grandes problématiques financières, opérationnelles, réglementaires et prospective. Deux personnalités de la profession entre autres apporteront chacune leur tour un témoignage sur la transition écologique et énergétique du bâtiment :

• Emmanuelle Cosse, présidente de l’USH, à 12h15,
• Kosta Kastrinidis, directeur des Prêts de la Banque des Territoires, à 12h45.

 

RE2020, les défis que représentent les nouveaux seuils 2025
Bien que personne dans la profession ne remette en question l’objectif de neutralité carbone visé par la France, la RE2020 a tout de même été vécue sur le terrain comme une contrainte. Les retours d’expérience font état de réalisations remarquables et exemplaires dépassant parfois les seuils à venir (2025, 2028, 2031), attestant ainsi de son effet moteur sur l’innovation. Comment la filière du bâtiment peut-elle maintenir cette dynamique dans le cadre des nouveaux seuils 2025 désormais officiels ? Comment les atteindre sans peser sur la rentabilité ? …

Par ailleurs, le groupement d’intérêt économique formé par l’Alliance HQE-GBC, le collectif Effinergie et le collectif des Démarches Quartiers Bâtiments Durables réfléchit d’ores et déjà au bâtiment neuf qui pourrait devenir la norme vertueuse pour l’après RE2020 : neutre en carbone, avec une performance mesurée, une gestion durable de l’eau, plus d’économie circulaire et de biodiversité… Ils livreront les premiers retours des groupes de travail.

 

Construction hors-site, de nombreux challenges à relever pour massifier
Cette industrie bas carbone à fort potentiel se positionne judicieusement face aux marchés de la construction et de la rénovation traditionnels : réduction des délais, des nuisances subies par le voisinage, de l’impact environnemental, de la consommation d’énergie, baisse des coûts et augmentation de la qualité… Mais, pour avoir un impact suffisamment conséquent sur la filière, de nombreux défis sont encore à relever par l’ensemble des parties prenantes : adaptation des normes et réglementations, déploiement d’usines de production dans tous les territoires, mise en place de formations, dépassement de la crainte de la standardisation… Comment la filière peut-elle tirer le plus de bénéfices du hors-site ?

 

La construction à l’épreuve des chaleurs extrêmes
Les vagues de canicule subies ces dernières années interrogent naturellement sur l’adaptation de nos logements aux chaleurs extrêmes, notamment dans les villes, véritables îlots de chaleur. Comment faire face dans l’urbain à des chaleurs qui atteindront 50°C ?  Quels équipements seraient nécessaires ? Quel confort espérer ? Quel impact sur la santé ? Comment penser dès aujourd’hui les logements de demain ?

 

 

Influence de l’intelligence artificielle sur les métiers du bâtiment
L’IA s’annonce comme un « tsunami » technologique avec des enjeux économiques et sociaux majeurs. Une mutation notable des métiers est à prévoir notamment. Quand l’IA permet déjà aujourd’hui de générer des plans, des calculs, voire des dossiers complets, qu’en est-il du rôle de l’architecte ou de l’ingénieur ?

 

 

Nous serons ravis de vous accueillir et vous permettre de rencontrer les nombreux acteurs engagés dans la transition énergétique et environnementale du bâtiment.